BLOC DU PLEXUS BRACHIAL POUR LES PROCEDURES DES MEMBRES SUPERIEURS: EXPERIENCE A L’HOPITAL D’ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE D’UYO, UYO, ETAT D’AKWA IBOM, NIGERIA


*Etta OE*1 ; AkpanSG ; Eyo CS ; Inyang CU
1. Département de l’Anesthésie, Hôpital d’Enseignement Universitaire d’Uyo, Etat d’Akwa Ibom
2. Département de la Chirurgie Orthopédique, Hôpital d’Enseignement Universitaire d’Uyo, Etat d’Akwa Ibom
*Courriel : otuetta@yahoo.com

(Traduit de l’anglais par Daniel E. Umoh, enseignant/chercheur/traducteur/interprète, au Département des Langues Etrangères, Université d’Uyo, Uyo, Etat d’Akwa Ibom, Nigéria).

*Correspondence
Subvention de soutien: Aucun
Conflit d'intérêts: Aucun

RÉSUMÉ


Arrière-plan : Le Bloc du plexus brachial (BPB) compte plusieurs bénéfices dans l’anesthésie générale des procédures des membres supérieurs. Cependant, son usage au Nigéria n’est pas aussi régulier que l’on l’espérait. Objectifs : Evaluer le BPB dans les opérations chirurgicales des membres supérieurs, son usage, son impact et son niveau de complication.

Matériels et Méthodologie : Nous avons reçu l’approbation du Comité d’éthique de notre Etablissement. C’était une étude en rétrospection de tous les patients qui ont subi des opérationschirurgicales des membres supérieurs de mai 2011 à décembre 2014. Ceux qui avaient le BPB avaient encore été soumis aux analyses. Nous avons recueilli des informations dansle registre et les rapports des anesthésies aussi bien que dans les dossiers des patients. Les informations recueillies étaient entre autres : l’âge, le sexe, la Société Américaine d’Anesthésistes (SAA), le type de BPB et la technique de repérage des nerfs. Le premier résultat était le caractère adéquat du bloc pour la chirurgie et les complications. L’analyse des données a été réalisée grâce à la version 16 du SPSS.

Résultats :Quatre-vingt-douze patients ont subi des opérations chirurgicales des membres supérieurs.De ce nombre, 42 (45,65%) étaient réalisés par BPB, et le reste par Anesthésie Générale (AG) c’est-à-dire 45 (48’91%), infiltration locale : 4 (4,35%) ou par le bloc du poignet du patient: 1 (1,09%). Des blocs combinés interscalénique et axillaire ont été réalisés chez 35 patients (83,3%), le bloc interscalénique uniquement chez 5 patients (11,9%), les blocs combinés interscalénique et sus-claviculaire et le bloc axillaire chacun chez un seul patient (2,4%). La technique de paresthésie -40 (95,2%), était la technique de repérage de nerf dominante, alors que le stimulateur des nerfs fut utilisé sur 2 patients seulement (4,8%). Le BPB était approprié chez 35 patients dont (88,1%), alors qu’il n’a pas réussi chez 5 patients seulement représentant 11,9%, et qui étaient obligés de passer par le GA. Aucune complication majeure n’est apparue sauf la dysthésie observée chez un patient (2,4%) après l’opération.

Conclusion :L’utilisation du bloc du plexus brachial pour laprocédure des membres supérieurs dans notre centre est à la hausse. La technique de paresthésie est dominante et compte un tauxsuccès avec très peu de cas de complication. Mots-clés :

Mots-clés: le bloc du plexus brachial, les procédures des membres supérieurs, la paresthésie, le stimulateur de nerf.

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