PARAMÈTRES HORMONAUX ET SCHÉMAS MICROBIOLOGIQUE DE SPERMES DE MALES INFERTILES: UNE ÉTUDE TRANSVERSALE COMPARÉE DANS LA VILLE DE BENIN, AU SUD DU NIGÉRIA

1Omo-Aghoja LO, 1Ngwu M, 2Adeyinka AT.

Department of Obstetrics and Gynecology, Faculty of Clinical Medicine, College of Health Sciences, Delta State University, Abraka, Nigeria. E-mail: Eguono_2000@yahoo.com

1Department of Obstetrics and Gynecology, Central Hospital, Benin City, Nigeria.

2Department of Obstetrics and Gynecology, Delta State University Teaching Hospital, Oghara, Nigeria.

*Correspondence
Subvention: Aucun
Conflit d'intérêts: Aucun

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RÉSUMÉ

Contexte :

Dans de nombreuses études nigérianes, les facteurs masculines étaient responsables du 50 à 70% de l'infertilité.

But: Evaluer la contribution de l'endocrinopathie et de la bactériospinie à l'infertilité masculine dans la ville de Bénin.

Conception de l'étude: Une étude transversale comparative

Lieu d’étude: Département d'Obstétrique et de Gynécologie de l'Hôpital Central, Benin City

Méthodologie: Les partenaires masculins de 355 couples présentant une infertilité sur 8 mois ont été étudiés. Les données recueillies comprenaient les données sociodémographiques, les caractéristiques cliniques, les dosages hormonaux, l'analyse du sperme et la culture de sperme. Ils ont été analysés à l'aide de la version 21.0 du Paquet statistique pour les sciences sociales, en utilisant des analyses uni-variées et bi-variées, et une régression logistique multi-variée pour identifier les déterminants indépendants de l'analyse anormale du sperme.

Résultats: L'âge moyen des sujets était de 34,98 ± 4,67 ans et la durée moyenne de l'infertilité était de 4,5 ± 2,17 ans. Au total, 59,7% des malades étaient d’un faible statut socio-économique. Les participants avaient au moins une éducation primaire et 81,7% habitaient dans les zones urbaines de l'Etat d’Edo. L'infertilité secondaire était la plus fréquente (82,3%); tandis que 56,6% des sujets étaient en surpoids et 14,9% obèses. 66,5% des participants avaient des paramètres de sperme anormaux. L'oligospermie était l'anomalie la plus fréquente (22,8%). Les troubles hormonaux les plus fréquents étaient une anomalie de l'hormone lutéinisante (79,1%) et des hormones follicule-stimulantes (26,8%). Il y avait une culture de sperme positive chez 162 (43,6%) des participants, dont 135 (83,3%) avaient une analyse anormale du sperme (p = 0,000). Les hommes ayant une culture de sperme positive avaient plus de quatre fois plus de chances d'avoir une analyse anormale du sperme (OR = 4,554, IC à 95% = 2,761-7,513).

Conclusion: Cette étude a montré que l'endocrinopathie masculine et la bactériospinie contribuaient significativement à l'infertilité masculine dans notre environnement.

Mots clés: Endocrinopathie masculine, Bactériospermie, Infertilité masculine

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