CONSCIENCE ET PRATIQUES DE LA SANTE BUCCO-DENTAIRE DES INSTITUTEURS DANS LA VILLE D’IBADAN AU NIGERIA
*Lawal FB, 1Bankole OODepartment of Periodontology and Community Dentistry, University of Ibadan, Ibadan and University College Hospital, Ibadan, Nigeria.
E-mail: folakemilawal@yahoo.com
Department of Child Oral Health, University of Ibadan, Ibadan and University College Hospital, Ibadan, Nigeria.
Subvention de soutien: AucuneConflit d'intérêts: Aucun
RÉSUMÉ
Contexte: L’école est un endroit important pour la promotion de la santé bucco-dentaire surtout dans les pays en voie de développement à revenu limité. Cependant, le succès d’aucun programme préventif de la santé bucco-dentaire se déroulant dans un établissement scolaire dépend des professeurs, sur lesquels il y a peu d’information en ce qui a affaires à leur état actuel de conscience et pratiques de la santé bucco-dentaire dans la ville d’Ibadan au sud-ouest du Nigéria.
Buts et Objectifs: D’examiner la conscience et les pratiques de la santé bucco-dentaires des instituteurs dans la ville d’Ibadan au Nigéria. Matériels and Méthodes: Une étude d’échantillon des instituteurs des écoles publiques d’Ibadan qui sont sélectionnés au hasard est faite. Les données sont collectées en se servant de questionnaire autogéré structuré, qui a évalué leurs caractéristiques sociodémographiques, conscience de la santé bucco-dentaire, mesures sanitaires bucco-dentaires et utilisation des services dentaires. Les données sont analysées avec la version 21 de SPSS. Les statistiques de la loi de Khi étaient utilisées pour analyser l’association entre les variables et la valeur p mis à < 0,05.
Résultats: Un échantillon représentatif de 309 professeurs ont participé à l’étude avec une moyenne d’âge de 48.7 (± 5,94) ans. La majorité, 284 (91,9%), étaient des femmes. Quelques-uns, 39 (12,6%) des instituteurs savaient ce que c’est la carie dentaire et ses causes, alors que 1 (0,3%) savait la cause du cancer dental. Juste 149 (48,2%) savaient que les maladies bucco-dentaires pouvaient être empêchées. Si les instituteurs avaient des problèmes dentaires; 154 (49,8%) iraient à l’hôpital, 115 (37,2%) s’auto-soigneraient, 20 (6,5%) rendraient visite à la pharmacie, 1 (0,3%) consulteraient le médecin traditionnel et 19 (6,2%) étaient indécis. A peu près un tiers des participants, 99 (32,0%) ont eu des consultations antérieures avec le dentaire, et la plupart 72 (72,0%) l’ont fait à cause de la douleur. Beaucoup d’instituteurs 183 (59,2%) se lavaient les dents deux fois ou plus par jour avant de manger. On a constaté que les instituteurs (hommes) (84,0%) et ceux avec moins d’expérience pédagogique (60,6%) passaient beaucoup plus de temps à se laver les dents (p = 0,035 and p = 0,002).
Conclusion: Une mauvaise conscience et pratiques sanitaires bucco-dentaires existe chez les instituteurs. L’intervention urgente est requise pour promouvoir la santé bucco-dentaire chez eux.
Mots Clés: Conscience, Connaissance bucco-dentaire, Pratiques, Instituteurs, Nigeria.